dimanche 30 mars 2014

Torres del Paine, dernière étape au pays du vent

C'est un parc naturel en Terre de Feu chilienne, très réputé. Beaucoup ne viennent dans le grand sud que pour le parcourir. J'avais pensé y passer deux nuits, en camping gratuit et en autonomie, en prévoyant la bouffe pour les 3 jours. Finalement, j'y suis resté 3 nuits, et j'ai vraiment fait une belle rando. Ça commence par une balade de deux heures dans les herbes hautes et le soleil couchant. Solitude absolue, puisque j'ai choisi de faire le tour dans le sens inverse de la majorité des visiteurs.





















La nuit tombe, il y a là trois tentes de mochileros qui ont fini leur virée, eux. En bas, la rivière silencieuse.





















Je ne suis pas mécontent de ma marche du lendemain. Deux personnes différentes m'avaient dit que ce n'était pas possible dans une seule journée.
J'ai planté le camp au bas de la vallée des français, là c'est Woodstock, des dizaines de tentes dans le petit bois, et je suis grimpé tout en haut, pour redescendre en fin d'aprés midi.




























La nuit, il faut supporter l'énorme grondement de la rivière qui descend des glaciers (ce n'est pas le ruisseau ci-dessus), là-haut, mais qui heureusement est couvert le plus souvent par la furie du vent qui brosse les grands arbres mieux que le peigne les cheveux du rocker.





















J'ai connu le vent. Mais le vrai cette fois, pas celui qui empêche de dormir en tordant furieusement les grands arbres sous lesquels vous campez, ou qui menace d'arracher les tôles des maisons environnantes, ça c'est le grand vent ordinaire. A Torrres del Paine, c'était une tempête de vent qui faisait faire des bonds sur le côté, soudainement, sans prévenir. J'ai dû me coucher au sol pour éviter d'être emporté contre mon gré. Le lac fumait, le vent soulevait des embruns partout, il y avait de la houle et des vagues, et tout ça sous le soleil. Les photos ne peuvent pas rendre le vent, et les petits films, je ne peux pas les coller, il n'y a pas le logiciel adéquat, et je ne suis pas chez moi pour télécharger le bidule...






















Le troisième matin, réveil sous la pluie en haut de la troisième vallée, où je me suis installé dans un autre camping sympa et pas bondé, cette fois. Je maintiens le programme d'ascension finale de la vallée del Torres, c'est superbe même sous le ciel gris, et je reviens trempé pour démonter et plier le matos de même.
Trois heures plus tard, dans la descente, le soleil revient et j'arrive tout sec en bas. Mais également puant férocement, après trois nuits sans douche... Le sac aussi sent bon, il est interdit de laisser quoi que ce soit dans le parc, chacun promène donc sa poubelle...



























Quant aux ponts d'or, où sont-ils cassés ?




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